Le MRC lève le ton face aux pratiques homosexuelles forcées et autres abus à la prison de Yoko

Le MRC lève le ton face aux pratiques homosexuelles forcées et autres abus à la prison de Yoko

 Le journal LE CALAME révélait dans son édition Nº 005 du 11 au 18 Août 2021, des pratiques homosexuelles forcées exercées par le régisseur de la prison de YOKO sur certains détenus, des cas de rançonnement des détenus pour leur remise en liberté alors qu’ils ont totalement purgé leur peine ou bénéficié d’une décision de remise en liberté entre autres.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), soucieux de construire un pays juste et égalitaire, dénonce dans un communiqué rendu public ce jour par les soins de de Maître Désiré Sikati, Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance, le fait que sous le nez et la barbe des autorités de tutelle de l’administration pénitentiaire, ainsi que des autorités judiciaires, « les détenus et autres personnes incarcérées dans les prisons camerounaises soient l’objet de multiples tortures et autres traitements inhumains et dégradants ». 

Pourtant, le Cameroun est partie à la convention portant Ensemble des Règles Minima des Nations Unies pour le Traitement des Détenus ( NELSON MANDELA RULES), dont la règle 1 dispose que « tous les détenus sont traités avec le respect dû à la dignité et à la valeur inhérente à la personne humaine » étant entendu que dans le même sens, le Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques dispose que « toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec respect de la dignité inhérente à la personne humaine.», rappelle le parti.

Le Parti invite par ailleurs l’Etat du Cameroun à prendre les mesures nécessaires pour assurer un suivi médical et psychologique adéquats aux sieurs AMADOU et ALIM GARGA.

Il rappelle aux autorités judiciaires compétentes que « nul n’est au-dessus de la loi et que le Code de Procédure Pénale prévoyant que le Procureur de la République est saisi par voie de dénonciation ou par voie de plainte, une enquête pénale doit être ouverte contre le nommé MEPOUI David Ezé, le régisseur de la prison de Yoko, ainsi que tout autre coauteur ou complice pour les faits dénoncés, suivie le cas échéant d’un procès équitable. » ;

U4C, because Justice matters !

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